Dans le monde équestre, je suis tournée du côté obscur de la force… C'est-à-dire au sans mors, au sans fer et à l’éthologie. Attention tout le monde, ALERTE au grano cinglé… … ... Qui va sortir de nulle part avec ses jus miracles… Son regard dans le vague… En demandant aux anges de la protéger des vilaines personnes normales… Bon… Cassons le stéréotype… Ce n’est pas parce que j’ai certaines convictions que je suis une illuminée totale… Je crois à l’utilité des huiles essentielles et aux plantes comme complément de traitement, mais je ne suis pas contre la médecine traditionnelle… Loin de là!!!! (Je suis diplômée en technique de santé animale...) Je ne suis pas radicale… Les gens ont le droit à leur propre croyance (PS J’ai parlé des anges à la blague, mais je ne juge
Je monte sans mors! Mes juments sont pieds nus et si besoin est, j’utilise des hipposandales! Et mon but est d’apprendre à comprendre le cheval et à mieux communiquer avec lui… Pas à performer à tout prix! Mes choix ont été faits sur du long terme, à force de réflexion (mon petit hamster roule tout le temps… parfois je me demande si je n’en ai pas une dizaine haha…) et je souhaite partager ce qui m’a guidée… Non dans le but de vous convaincre… simplement pour en parler!!
Voici ce qui a guidé mes choix.
— Pour le sans fer, ça été très tôt… Avant même de savoir à quel point être sans fer était
une bonne chose. Mimi avait de très bons petits
pieds de Canadienne bien solides. Lorsque mon maréchal enlevait ses fers, il
avait du mal tellement la corne était solide. On a donc décidé d’essayer de la
laisser pieds nus, puisqu’elle avait une corne aussi solide. Résultat :
TRÈS bien! J’ai découvert un peu plus tard tous les bienfaits du sans fer. Je
n’entrerai pas dans les détails pour cet article, mais voici une image globale;
meilleur fonctionnement du pied, meilleure circulation sanguine, meilleur amortissement
des chocs, paroi plus forte, etc. Il a donc été normal pour moi de laisser
grandir Sonara pieds nus et elle s’est avérée avoir de bons pieds aussi… Jusqu’à
sa fourbure… Mais ils sont en train de revenir bien solides et bien formés ( un
merci tout spécial à France pour toute l’aide qu’elle me donne… c’est grâce à
elle!!).
— Pour le sans mors, j’ai travaillé longtemps
pour rendre la bouche de Mimi plus sensible (ou plutôt, pour rendre son cerveau
plus sensible…), pour lui montrer que je n’allais pas tirer, elle n’avait donc
pas à tirer non plus. Avec elle, plus on tire, plus elle résiste… Elle ne se
laisse pas faire, elle veut du respect. J’ai donc dû apprendre à attendrir mes
mains et toucher le moins possible à sa bouche. Mais je la sentais toujours un
peu réticente, toujours un peu d’inconfort… On communiquait beaucoup mieux, je
pouvais me fier à elle… J’ai donc essayé de retirer le mors et je la sentais
beaucoup plus à l’aise. J’avais un hack mécanique, mais j’ai fini par la monter
presque toujours au licol en corde ou en petit hack à branche, le hack que
j’avais était trop sévère! Elle acceptait le mors, mais sa préférence pour le
hack était vraiment visible. On a donc continué ainsi. J’ai continué là-dessus
avec Sonara… Je l’ai dressée au licol en corde et je la montais presque
toujours avec ça. Pour être certaine à notre premier concours, j’avais un petit
hack à branche… Que j’ai rapidement arrêté d’utiliser, car c’était trop sévère
pour elle. Même la « bitless briddle » style Dr.Cook était trop
sévère, elle n’était pas encore assez à l’aise, trop de pression sur la nuque…
Au final, je la monte en licol en corde et en side-pull simple! Pas besoin de
plus et je la sens beaucoup plus détendu. Il faut faire des essais… Chaque
cheval à ses préférences.
— Pour l’éthologie, j’ai toujours voulu comprendre les chevaux. Depuis le début, j’essayais les 7 jeux de Parelli et j’essayais de comprendre. Comme j’ai appris seule, que
— Pour l’éthologie, j’ai toujours voulu comprendre les chevaux. Depuis le début, j’essayais les 7 jeux de Parelli et j’essayais de comprendre. Comme j’ai appris seule, que
Travail en liberté avec Nara |
je ne pusse pas avoir beaucoup de cours, j’y
suis allée par essai-erreur. Bien entendu, j’ai dû perdre patience avant d’en
gagner… J’ai dû faire des erreurs avant de les comprendre… J’ai dû apprendre à
me pardonner, car j’aurais voulu être parfaite, pour mes chevaux, dès le
premier essai. C’est à partir de la fourbure de Sonara que je me suis vraiment
investie encore plus dans l’éthologie et que c’est devenu ma ligne directrice…
Celle dont je ne déroge plus. Je souhaite apprendre à parler « cheval »…
Ce n’est pas à eux de nous comprendre… C’est à nous de le faire! C’est la
moindre des choses, ils endurent déjà beaucoup de choses pour nous.
Pour finir, je ne suis pas contre les éperons,
ni contre les cravaches, ni contre les mors, ni contre quoi que ce soit… Bien
sûr, il y a des choses que personnellement je n’aime
pas particulièrement… Mais
je ne veux pas radicaliser. C’est la façon dont on utilise ces outils qui fait
que cet outil devient positif ou négatif. J’utilise moi-même les éperons et la badine
en dressage pour des précisions subtiles de mes demandes. Par contre je ne les
utilise pas pour forcer un cheval à obéir, à aller plus vite ou sauter un
obstacle. Pour moi, les aides mécaniques sont à utiliser avec parcimonie… Plus
on en utilise, moins le cheval apprend à réfléchir et à comprendre de lui-même,
mais parfois elles sont de merveilleux outils pour les aider à comprendre en
ajoutant de petites précisions à nos aides.
Voilà ce qui a guidé mes choix à travers mon expérience équestre et voilà pourquoi j’ai rejoint le côté obscur de la force… May the horse be with you!!
Mimi et moi, il y a quelques années |
Voilà ce qui a guidé mes choix à travers mon expérience équestre et voilà pourquoi j’ai rejoint le côté obscur de la force… May the horse be with you!!
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