Introduction
Le cheval canadien est une des plus
anciennes, si ce n’est pas LA plus ancienne, race de chevaux d’Amérique du Nord.
Ces chevaux ont été un des piliers de la construction de notre pays, un pays
dont ils tiennent leur nom. Ces chevaux étaient les parfaits petits chevaux de
ferme : endurant, fort, résistant et d’une nature gentille et près de
l’homme. C’est peut-être pour leur force et leur endurance qu’on les a surnommés
« le petit cheval de fer ». Mais aujourd’hui, remplacés par les
machines hydrauliques, ils ont perdu leur travail initial. Certains éleveurs
travaillent très fort afin de revitaliser cette race et leur redonner leur
popularité, commençant par montrer à quel point ce sont de bons chevaux de
selle. Le cheval canadien est une toute petite race qui commence tout juste à
se redresser après avoir frôlé l’extinction. Afin de mieux comprendre la race
d’un point de vue génétique et historique, certains points seront abordés
ici : l’histoire de la race, les enregistrements, le phénotype, le
tempérament, l’impact de l’environnement sur le développement de la race, les
problèmes génétiques rencontrés dans cette race et le futur de la race.
L'étalon Le noir Dynamo Kafka |
Histoire
Le cheval canadien est censé être la
première race de chevaux en Amérique du Nord. En fait, le « studbook »
de cette race est le premier à voir été créé en Amérique du Nord, en 1889 (Khanshour
et al, 2014). Selon certaines évidences, les chevaux fondateurs de la race canadienne
ont été importés au Canada par le roi Louis XIV dans les années 1665 (lechevalcanadien.ca,
2008; Prystupa et al, 2012). À ce moment, aucune information n’a été notée au
sujet des races qui auraient été importées à la nouvelle France. Des recherches
récentes sur l’ADN de plusieurs races de chevaux ont démontré que le Canadien
était génétiquement relié aux chevaux de traits, spécialement au percheron et
au trait breton (Khanshour et al, 2014). Le cheval belge et le poney Dales seraient
aussi reliés au Canadien. Il y aurait environ 100 chevaux qui auraient servi à
la fondation de la race. Elle a évolué dans un climat rude et isolé, reproduit
sans l’influence d’autres races ou d’autres lignées que les individus “souche” (chevalcanadien.ca,
2008). En 1784, la race comptait environ 30 000 individus (Gendron, 1993).
La combinaison d’une exportation massive
pour la guerre et de l’industrialisation de l’agriculture a presque poussé
cette race à l’extinction (Oklahoma state university, 1998). Le cheptel de
chevaux canadien était estimé, en 2015, à 5000 individus (Leprince, 2015). La
race est toujours en train de se remettre de la grande perte d’individus qui
s’est produite jadis. Aujourd’hui, les éleveurs de chevaux canadiens ne se
restreignent plus seulement au Canada, mais s’étendent maintenant aux États-Unis
et en France (clrc.ca, 2014; lechevalcanadien.ca). Des chevaux canadiens sont
également exportés à des particuliers en Europe (France, Allemagne et Suisse)
et un peu partout aux É.-U..
Il y a plusieurs évidences que les
Chevaux canadiens seraient une des races fondatrices de plusieurs autres races
en Amérique du Nord : Cheval de selle américain, le Standardbred, le
mustang des plaines du nord, mais plus spécialement important dans le
développement de la race Morgan (Khanshour et al, 2014).
Les
enregistrements
L'enregistrement du cheval canadien se
fait en « livre fermé » séparé en deux catégories : pure race et
grade.
Pure
race : Les étalons doivent être aux
moins 96.9% pures races canadiennes et les juments doivent être aux moins 93,8%
pures races (clrc.ca, ND).
Grade :
Les hongres d’au moins 75% de sang pur canadien
(aucun étalon n’est permis dans cette section) et les juments ayant entre 75%
et 93,7% de sang pur (clrc.ca ND).
Pour être éligibles à l’enregistrement,
les deux parents du poulain doivent être enregistrés, l’étalon doit avoir un
certificat de type sanguin, avoir un certificat de reproduction et le nom du
poulain devra commencer par la bonne lettre (chaque année de naissance possède
sa propre lettre) (clrc.ca, NhasD).
Le nom d’enregistrement d’un poulain
devrait toujours se composer comme suit : le nom de l’élevage, le nom de
l’étalon et le nom du poulain (commençant avec la lettre de son année de
naissance). Par exemple: Windigo Noireau Héritier. Ce cheval vient de la ferme
Windigo, engendré par l’étalon Noireau et se nommant Héritier (H lettre de l’an
1998). Tous ses poulains futurs devront porter son nom au milieu.
L'étalon JP Casselman Wilfrid Dazzler |
Phénotype
de la race
Le standard de la race est divisé en 8
points ; la tête, l’encolure, les épaules, le corps, l’avant-main,
l’arrière-main, les membres et l’apparence générale (lechevalcanadien.ca,
2008).
Quelques caractéristiques importantes de
la race seraient (lechevalcanadien.ca, 2008; Oklahoma state university, 1998):
Crins :
abondant, long, dense et ondulé
Corps :
Dos court et fort, encolure de taille moyenne, large à sa base, épaule longue
et musculeuse, poitrail profond, arrière-main fort et musclé, croupe légèrement
inclinée.
Membres :
Fort, membres antérieurs droits, membres postérieurs anglés, articulation bien
définie, canons courts, sabot large et fort, Fanon épais et délicat, paturon
robuste et de taille moyenne.
Tête :
Courte, droite et mince, petites oreilles minces, yeux larges et brillants,
naseaux larges, petite lèvre, joue bien définie et front plat.
Toise
entre 14 et 16 mains (entre 1m42 et 1m62),
mais on commence à retrouver des chevaux un peu plus grands.
Poids
moyen : de 1000 à 1400 lbs
Robes ;
en allant du plus commun au moins commun : noir, bai, alezan, palomino,
isabelle et gris. Les listes (ou tout marquage facial) et les balzanes sont
acceptées.
L'étalon JP Casselman Wilfrid Dazzler |
Tempérament
Le cheval canadien est un cheval calme,
intelligent et possède une personnalité vive. Il est un cheval loyal et un
compagnon fiable et de confiance.
L’impact
de l’environnement sur la race
L’environnement dans lequel la race a
évolué a eu un gros impact sur sa génétique. En effet, avec les hivers longs et
rigoureux du Québec, seuls les chevaux les plus rustiques et tolérants pouvaient
survivre. L’hiver était très froid et on comptait une épaisse couche de neige,
ce qui faisait que la nourriture n’était pas aussi facilement accessible
qu’elle l’est aujourd’hui. Les chevaux devaient donc vivre dans des conditions
très rudes tout en étant nourri au minimum de leurs besoins nutritif, ou moins.
Dans les moments de froid extrême, il est recommandé d’augmenter de 2,5% l’apport
énergétique minimal recommandé pour chaque degré Celsius sous -15°C (Cavanagh
and Ternan, 2014). On peut donc se douter qu’une telle augmentation en apport
nutritif quotidien n’était pas toujours possible à cette époque, les chevaux
qui avaient une facilité à emmagasiner le gras (les « easy keeper ») étaient
ceux qui avaient les meilleures chances de survie. Ils étaient également ceux
qui étaient les plus utiles pour les fermiers. Les chevaux qui étaient
résistants à l’insuline avaient également un avantage dans ce type de climat (Treiber
et al, 2006) parce que cette résistance est probablement causée par un génotype
« d’économie » (génotype d’économie d’énergie) (Kaczmarek et al, 2016).
Cela a été relié à l’obésité, ce qui offrait à ce type de chevaux des réserves
de gras pour passer l’hiver. Ces chevaux qui étaient plus résistants et avaient
moins de mal à passer l’hiver étaient probablement plus fertiles et étaient
choisis comme animaux de reproduction parce qu’ils étaient en meilleurs état
que les individus moins résistants et pouvaient également travailler et se
rendre utile sur la ferme même en hiver.
Maladie
génétique
Il n’y a pas de maladies génétiques
majeures ou de maladies spécifiques à la race chez le cheval canadien.
Cependant, le cheval canadien possède certaines prédispositions génétiques au
développement de maladies métabolique. Ces maladies ne sont pas spécifiques à
cette race, le Canadien possède simplement une prédisposition génétique qui
augmente ses chances de développer ce type de problèmes. Un petit exemple
serait de dire qu’un Canadien à probablement plus de chance de développer de la
fourbure qu’un Arabe.
Les problèmes métaboliques dont il est
question sont : Résistance à l’insuline (RI), fourbure et maladie de
Cushing (MC). Ce qui était un formidable atout pour survivre jadis est devenu
ce qui rend cette race plus apte à développer ces maladies métaboliques
aujourd’hui. En autres mots, à l’époque, il était difficile d’avoir accès à du
foin de qualité en hiver et il n’était pas disponible en grande quantité, les
chevaux qui avaient plus de facilité à emmagasiner du gras étaient donc
avantagés. Aujourd’hui l’abondance de foin de qualité en hiver fait que ces
chevaux deviennent facilement obèses, ce qui peut grandement nuire à leur
santé. Chez l’humain, le syndrome métabolique est maintenant perçu comme un
trait héréditaire autosomique dominant. Cela pourrait donc également être le
cas chez le cheval, il serait intéressant de faire des recherches à ce sujet.
Comme discuté précédemment dans la section environnementale, les chevaux de
type « easy keeper » et avec de la RI étaient plus apte à survivre.
Ceci serait peut-être la raison pour laquelle nous rencontrons plus souvent ces
problèmes chez cette race. Mais en fait, quels sont exactement ces
problèmes ?
La
résistance à l’insuline : La résistance à
l’insuline se produit lorsque les tissus du corps deviennent plus résistants à
l’insuline (ils y sont moins sensibles… La réponse à l’insuline est moins
bonne), ce qui fait en sorte que ces tissus absorbent moins de glucose. Le
glucose sera donc plus élevé dans le sang. L’obésité est un facteur important
dans le développement de la RI : L’obésité et la RI sont positivement corrélé
(Treiber et al, 2006). La RI est censé être déterminé par un nombre de facteurs
génétiques (Kaczmarek et al, 2016) avec un déclencheur alimentaire : une
diète riche en hydrate de carbone (glucide) ce qui exacerbe la RI (Treiber et
al, 2006). Il est alors donc très important lorsque vous possédez un cheval qui
pourrait avoir plus de chance de porter une génétique de type économique de
prendre encore plus de précautions face à sa nutrition, une diète riche en
hydrate de carbone n’est bonne pour aucun cheval, mais elle est spécialement
mauvaise avec les chevaux de types rustiques. Il faut garder à l’œil la
quantité de nourriture que ces chevaux reçoivent, il faut qu’ils reçoivent ses
besoins nutritionnels de bas, mais il faut à tout prix éviter de les excéder
afin d’éviter l’obésité. Comme il a été mentionné précédemment, le cheval
canadien est génétiquement près des chevaux de trait et des poneys, ce qui veut
probablement dire que, tout comme eux, les chevaux canadiens possèdent un
métabolisme plus lent et plus efficace (Cavanagh and Ternan, 2014). Se fier à
la charte nutritionnelle du NRC (National Research Council) sera un excellent
point de départ afin de bien gérer l’alimentation de ces chevaux.
Fourbure:
La fourbure est un problème majeur au sein de la population équine. Elle se
produit lorsqu’il y a de l’inflammation dans la partie lamellaire du sabot du
cheval. L’afflue sanguin y est alors perturbé et les lamelles commencent à
nécroser et se détacher de la paroi interne du sabot. Cela a pour effet de
retirer le support de la troisième phalange qui fera donc une rotation dans le
pied. Le mécanisme exact de la fourbure n’est pas encore connu a 100%, mais il
y a plusieurs suspicions du côté de la génétique : un gêne majeure ou
certains gênes exprimées de façon dominante (Treiber et al, 2006) ce qui
pourrait expliquer pourquoi deux chevaux obèses nourrit de la même façon et
hébergé sous les mêmes conditions ne vont pas nécessairement développer tous
les deux de la fourbure. Encore une fois, les gênes de type économique
pourraient être une partie du problème. Comme avec la RI, la nutrition est une
partie très importante du problème, mais avec la fourbure, le parage des sabots
est également d’une grande importance. Il faut éviter les pieds de type : talons
fuyants et pince trop longue (Loving, 2009). Le traitement de cette pathologie
est donc de s’assurer que la nutrition et les pieds sont gérés de la bonne
façon. En autres mots : une nutrition balancée et des sabots balancés
(pince courte et pieds balancés). Il est également important de se renseigner
sur ce que devrait avoir l’air un pied balancé, même si vous faites affaire
avec un « professionnel » des sabots, cela ne vous garantit en rien
qu’il sait balancer un sabot de la bonne façon.
Maladie
de Cushing : La dysfonction de la glande
pituitaire (Maladie de Cushing) est une maladie endocrine progressive qui se
produit plus souvent chez les chevaux plus âgés (McFarlane, 2007). C’est en
fait une dysfonction de la glande pituitaire qui change la sécrétion de l’ACTH
et du cortisol (The Pituitary Foundation, 2015), ce qui entrainerait des
changements métaboliques. Cette maladie est perçue comme étant génétique avec
des déclencheurs environnementaux (McFarlane, 2007). Tous les chevaux peuvent
développer la MC, mais certaines races sont plus à risque que d’autres. Encore
une fois, bien gérer la nutrition est un facteur très important, mais il faut
également porter une attention particulière à l’environnement dans lequel le
cheval est hébergé et garder un parage balancé (comme ils sont plus
susceptibles de fourber). De la médication peut également être utilisé afin de
garder un bon contrôle sur la maladie, mais la médication seule ne suffira pas,
il faut également offrir les éléments décrits ci-haut pour un contrôle optimal.
Sommairement, ces maladies ne sont pas
causées par une seule chose, mais bien par un ensemble de facteurs incluant des
gênes dominant ou un ensemble de gênes influencé par l’environnement dans
lequel le cheval est hébergé et par la façon dont sa nutrition est gérée. Il
est donc important de bien gérer ses facteurs, mais également de porter une
attention particulière au parage du cheval. Comme on dit : pas de pieds,
pas de cheval.
Le
futur de la race
La race comporte un petit cheptel, mais
ce petit cheptel possède une très grande diversité génétique, ce qui veut dire
que c’est toujours une race viable et saine avec un très faible taux de
consanguinité (Khanshour et al, 2014). Le taux de consanguinité est un très bon
indicateur de santé génétique chez une race. De plus, le cheval canadien porte
toujours à ce jour des allèles génétiques rares (Khanshour, 2014) ce qui le
rend encore plus intéressant du côté de la génétique.
Le cheval canadien détient une grande
importance dans notre histoire, ces chevaux ont été un important pilier du
développement de notre pays. Il serait extrêmement triste de perdre une aussi
grosse part de notre héritage. Ces chevaux ont été reconnus comme faisant parti
de l’héritage par le gouvernement québécois en 1999 et ils sont devenus la race
nationale du Canada en 2002 (lechevalcanadien.ca, 2008). En dépit de ces faits,
le gouvernement est inactif face à la conservation de cette race. Il ne fait
absolument rien de concret afin de les préserver notre petit trésor national.
Pourquoi cette race a besoin
d’aide ? Avec l’industrialisation agricole et l’exode rural, les races qui
étaient utilisées autrefois en agriculture ont perdu en popularité. Les chevaux
canadiens peuvent avoir des similarités avec les chevaux de trait, mais ils
sont physiquement très différents. Ils sont plus légers (moins robuste du point
de vue squelettique) ce qui les rendent plus aptes à être montés. Soyons
honnêtes, ce n’est pas une race de chevaux de grand prix, ou de champion de
course, mais ce sont les parfaits chevaux de loisirs. Ces chevaux sont parfaits
pour les cavaliers qui souhaitent avoir du plaisir et essayer un peu toutes les
disciplines. Ils sont endurants, forts et fiables. Une étude de Canada Hippique
à démontrer que 75% des cavaliers adultes sont des cavaliers de loisirs (equestrian.ca,
2011), ce qui veut dire que 75% des cavaliers pourraient avoir beaucoup de
plaisir avec un cheval canadien. En dépit du fait qu’ils ne sont pas des
chevaux de grand prix, ils peuvent tout de même être très compétitifs contre
d’autres races, surtout en dressage. Ils sont vus de plus en plus dans les
carrières de dressage (et de concours en général) et ne sont pas du tout
désavantagés face aux autres chevaux, ils finissent même souvent dans les
rubans.
Canadream Kelbeck you and me (aka toque) au Devon horse show |
Quelques éleveurs essaient de suivre ce
courant : produisant des Canadiens qui sont un peu plus légers et grands
que leur ancêtre. Cela est fait dans le but de les rendre un peu plus sportifs.
Ce qui pourrait convaincre plus de gens à les utiliser en concours. Jouer avec
le phénotype d’une race doit cependant être fait prudemment. Une des raisons
est parce qu’il ne faut pas dénaturer la race, d’une façon telle que le cheval
ne ressemble plus du tout au standard de la race dont il est issu. Une
secondaire raison est que pour changer un phénotype, il faut croiser des
chevaux qui sont phénotypiquement similaires (le physique se ressemble) (Equine
Genetics Workbook, 2013). Cela doit être fait de la bonne façon, parce que
sinon, cela peut mener à de la consanguinité. Utiliser le croisement de type
consanguin peut être utile, si fait de la bonne façon (chevaux exempt de
maladies génétiques, éviter de pousser la consanguinité trop loin, etc.), mais
comme la race a un coefficient de consanguinité très faible et une variété
génétique très grande, il serait vraiment dommage de changer cela pour quelques
centimètres de plus au garrot et un physique un peu plus avantageux. Les
éleveurs font des efforts incroyables afin de revitaliser la race et afin de la
rendre populaire à nouveau. L’élevage de chevaux n’est pas facile, spécialement
avec les races de chevaux plus rustiques, parce que les gens sont attirés par
de grands et délicats chevaux de concours bien flashy, alors que la plupart
n’auront jamais besoin de chevaux de races aussi spécialisées. Mais, par
chance, il y a encore des gens passionnés qui tentent de sauver cette race. Les
gens devraient également se souvenir que des chevaux rustiques ont souvent une
meilleure santé, moins de blessures et son plus facile (et moins couteux) à
garder en bons états.
Canadream Alex Shining Star sur le parcours de cross country |
Cette race mérite d’être sauvée, pour la
part importante qu’ils ont jouée dans notre histoire, mais également parce que
ce sont d’excellents chevaux qui ont beaucoup à offrir. C’est une race saine,
avec une grande diversité génétique. Le Canada devrait commencer à être fier de
sa race nationale et commencer à la redécouvrir..
Conclusion
En conclusion, le cheval canadien est un
petit trésor national. C’est une race qui a joué un rôle très important dans la
construction du Canada et son histoire. Ces chevaux ont été de grands
partenaires des fermiers d’autrefois qui tentaient de survivre dans le climat
hostile de la nouvelle France, les aidant dans leur vie de tous les jours, sur
la ferme, comme moyen de transport, etc. Ce serait absolument honteux de perdre
cet héritage. Surtout sachant que la race est aussi saine. Ils ont peut-être
une prédisposition génétique pour certaines maladies, mais une bonne gestion de
leur alimentation, leurs sabots et leur environnement fera toute la différence.
Sachant que cette race est plus à risque, elle laisse donc une chance au
propriétaire de faire une bonne gestion dès le départ afin d’éviter le
développement de ces problèmes. Cela ne devrait pas stopper quelqu’un de faire
l’acquisition d’un cheval canadien, plusieurs races de chevaux ont des
problèmes génétiques plus ou moins importants, certaines très populaire ont
même beaucoup de problèmes génétiques importants, ce qui ne les empêche pas
d’être populaire. Le cheval canadien à beaucoup à offrir à son futur
propriétaire, beaucoup de plaisir dans plusieurs disciplines et capable de
compétitionner à très bon niveau.
N’oublions jamais ceci: nous élevons
pour nos enfants, les chevaux de nos pères.
Canadream Kelbeck Belle-de-mai |
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