mardi 8 décembre 2015

L'ère des chevaux en porcelaine



Certaines questions me viennent en tête depuis un petit moment, je ne remets pas en cause la médecine actuelle, mais je me demande si on l’utilise vraiment de la bonne façon. Nous avons beaucoup de plantes utiles dans la nature pour les affections bénigne et courante! Bien sûr, je sais que la médecine actuelle est essentielle pour beaucoup
d’affection plus grave. Je me questionne plutôt sur notre façon de traiter…
plaie mineure ne nécessitant qu'un peu de cotivet
et gardée à l'air. Guérison en 2 jours

On traite souvent en prévention, alors qu’on n’est pas vraiment certain que le cheval en aura besoin… Du coup, on traite aux antibiotiques, alors que le cheval n’a peut-être rien… Est-ce vraiment l’aider? Chez l’être humain, on ne donne pas d’antibiotique avant qu’il y ai une infection… On en donne seulement au besoin! Parfois je me demande… Plus on traite, plus j’ai l’impression qu’on fragilise nos chevaux. Les antibiotiques à large spectre ciblent toutes les bactéries, celles du microbiotte naturel de votre cheval y compris. Ces bactéries qui sont bénéfiques et extrêmement importantes seront donc affectées par ces antibiotiques alors que ce n’était peut-être pas encore nécessaire d’en donner.
C’est une observation que je fais depuis quelque temps, ce ne sont pas des faits
plaie et enflure soignée aux huiles essentiels
et laissée à l'air. Guérison en 3 jours
scientifiques, mais bien des observations personnelles, plus les chevaux ont eu de traitement dans le passé, plus ils semblent fragiles aux affections par la suite… Ceci me fait donc me demander si à force de faire des traitements préventifs, on aide vraiment nos chevaux? Ou bien est-ce qu’on ne fait que rendre leur système immunitaire paresseux ou déficient? Je sais, par exemple, que la bonne gestion des vers devrait être faite au besoin. Si après un test fécal on décèle des vers, alors là, on devrait traiter avec la molécule adéquate pour cedit vers. Je sais que niveau coût ce n’est peut-être pas avantageux, mais bon! C’est aussi le cas des antibiotiques, plus on en utilise, plus on a de chance d’avoir des bactéries qui finiront par y être résistantes.
 Bref, je me demande, est-on obligé de traiter tous les moindres petits bobos comme si notre cheval était sur le point de la septicémie? Nous savons que les produits vétérinaires sont concentrés et sont faits pour « attaquer » quand nous en avons besoin. Pour certaines affections mineures, je dirais qu’ils sont peut-être trop forts. C’est très difficile sur l’estomac, les reins et le foie, alors pourquoi demander à ces structures beaucoup d’efforts quand ce n’est pas obligatoire? La définition de la médication est un empoisonnement contrôlé (pas de panique, elle est très bien contrôlée) et donc lorsque
plaie nécessitant des points de sutures et des
antibiotiques
ce n’est pas nécessaire pourquoi y aller avec la « dose d’attaques »… et quand on aura besoin de la « dose d’attaques » pour de vrai, fonctionnera’elle encore? De plus, si on surtraite les chevaux, comment peuvent-ils se construire une immunité?
Pour les petits problèmes mineurs, petite coupure, petite pourriture de fourchette, etc. Certains trucs « de grand-mère » fonctionnent très bien! Bien sûr, la réponse à ces traitements sera peut-être beaucoup plus variable, tout ne fonctionnera pas forcément pour chaque cheval. Mais je dois avouer que je ne trouve pas ça déplaisant de faire des essaies avec les huiles essentielles, par exemple. J’ai beaucoup de plaisir à découvrir qu’est-ce qui fonctionne pour mes chevaux ou non. Bien entendu, je garde la blessure à l’œil et j’agis s’il y a le moindre signe que son état se dégrade, mais pour l’instant ça n’est jamais arrivé.  Parfois, je peux traiter une affection mineure seulement avec un traitement « naturel » parfois je l’utilise en complément de traitement (et il faut faire attention que ça n’entre pas en conflit avec le traitement principal). Par exemple, lorsque Mimi a fait sa lymphangite, j’ai utilisé des antibiotiques, mais aussi de l’argile verte avec un peu d’huile essentielle de menthe poivrée comme
lymphangite traité avec antibios
ainsi qu'avec argile. Enflure partie en
3 jours.
complément appliqué sur sa patte. L’enflure a diminué très rapidement. Pour Sonara, j’ai déjà eu une petite plaie qui avait le pourtour enflé sur 5cm de largeur. J’ai donc traité avec de l’huile essentielle de théier (tea tree) et de l’hydrothérapie tout en surveillant que l’enflure ne s’étende pas (ce qui aurait donc pu indiquer une lymphangite) après 3 jours, il n’y avait plus aucune enflure et la plaie s’est bien refermé. Certains produits, comme le cotivet, sont en vente chez le vétérinaire et son en fait des produits naturels très efficaces! Une autre petite anecdote (je sais que vous adorez ça), la jument d’une très bonne amie s’est ouvert le front et était très difficile à traiter. Ils n’ont pas pu recoudre la plaie et du coup elle était bien ouverte. Elle a donc reçu une dose unique de pénicilline et mon amie à continué ses traitements avec du miel (non pasteurisé très important), la plaie est restée propre, sans infection et a guéri très rapidement. Petit bémol avec le miel, l’utiliser lorsque la plaie est hors d’atteinte de la bouche de votre cheval… Petit fait vécu avec le cheval d’une autre amie MDR!
Bien entendues, lorsque la situation le demande, nous ne pouvons pas traiter une énorme lymphangite à coup d’huile essentielle ou une grosse infection purulente non plus! Mais une plaie fraiche, pas trop profonde, encore propre et sans infection peut être traité avec des produits comme le tea tree ou le miel et très bien guérir sans l’aide
Plaie n'ayant pas pu être suturée et ayant
requis un petit traitement d'antibio, quelques
pansements et ensuite laissé à l'air libre
d’antibiotique ou d’anti-inflammatoire! Bien sûr si vos doigts entrent en entier dans la plaie là c’est une autre histoire!!
On ne peut absolument pas se passer de la médecine moderne, mais je crois qu’il est possible de trouver un équilibre entre la médecine alternative et la médecine moderne, parce comme on dit par chez moi « trop c’est comme pas assez ». Si on peut éviter les traitements agressifs quand on peut les éviter, ils fonctionneront bien lorsque nous en aurons vraiment besoin! Ce serait aussi une façon plus responsable  de traiter afin d’éviter que les microorganismes deviennent résistants! Si nous arrêtons de surtraiter les chevaux ils seront peut-être un peu moins porcelaine. Traitons selon les besoins : blessures mineures; traitement mineur, blessure grave; traitement agressif!



** Je tiens à préciser que toutes les plaies ici présente ont toutes très bien guérit et n'on jamais laissées de cicatrice sauf pour celle du genou qui à laissée une petite cicatrice dû à l'emplacement (un genou ça bouge toujours) **
Voici une plaie n'ayant pas pu être suturée, qui à été traité avec une dose de pénicilline (durée d'action de 3 jours)puis ensuite traitée au miel
jour 1
1 semaine plus tard
1 semaine et 5 jours plus tard
aujourd'hui