dimanche 13 août 2017

Les éleveurs de chevaux canadiens


Introduction
Le cheval canadien est une des plus anciennes, si ce n’est pas LA plus ancienne, race de chevaux d’Amérique du Nord. Ces chevaux ont été un des piliers de la construction de notre pays, un pays dont ils tiennent leur nom. Ces chevaux étaient les parfaits petits chevaux de ferme : endurant, fort, résistant et d’une nature gentille et près de l’homme. C’est peut-être pour leur force et leur endurance qu’on les a surnommés « le petit cheval de fer ». Mais aujourd’hui, remplacés par les machines hydrauliques, ils ont perdu leur travail initial. Certains éleveurs travaillent très fort afin de revitaliser cette race et leur redonner leur popularité, commençant par montrer à quel point ce sont de bons chevaux de selle. Le cheval canadien est une toute petite race qui commence tout juste à se redresser après avoir frôlé l’extinction. Afin de mieux comprendre la race d’un point de vue génétique et historique, certains points seront abordés ici : l’histoire de la race, les enregistrements, le phénotype, le tempérament, l’impact de l’environnement sur le développement de la race, les problèmes génétiques rencontrés dans cette race et le futur de la race.

L'étalon Le noir Dynamo Kafka

Histoire
Le cheval canadien est censé être la première race de chevaux en Amérique du Nord. En fait, le « studbook » de cette race est le premier à voir été créé en Amérique du Nord, en 1889 (Khanshour et al, 2014). Selon certaines évidences, les chevaux fondateurs de la race canadienne ont été importés au Canada par le roi Louis XIV dans les années 1665 (lechevalcanadien.ca, 2008; Prystupa et al, 2012). À ce moment, aucune information n’a été notée au sujet des races qui auraient été importées à la nouvelle France. Des recherches récentes sur l’ADN de plusieurs races de chevaux ont démontré que le Canadien était génétiquement relié aux chevaux de traits, spécialement au percheron et au trait breton (Khanshour et al, 2014). Le cheval belge et le poney Dales seraient aussi reliés au Canadien. Il y aurait environ 100 chevaux qui auraient servi à la fondation de la race. Elle a évolué dans un climat rude et isolé, reproduit sans l’influence d’autres races ou d’autres lignées que les individus “souche” (chevalcanadien.ca, 2008). En 1784, la race comptait environ 30 000 individus (Gendron, 1993).  La combinaison d’une exportation massive pour la guerre et de l’industrialisation de l’agriculture a presque poussé cette race à l’extinction (Oklahoma state university, 1998). Le cheptel de chevaux canadien était estimé, en 2015, à 5000 individus (Leprince, 2015). La race est toujours en train de se remettre de la grande perte d’individus qui s’est produite jadis. Aujourd’hui, les éleveurs de chevaux canadiens ne se restreignent plus seulement au Canada, mais s’étendent maintenant aux États-Unis et en France (clrc.ca, 2014; lechevalcanadien.ca). Des chevaux canadiens sont également exportés à des particuliers en Europe (France, Allemagne et Suisse) et un peu partout aux É.-U..
Il y a plusieurs évidences que les Chevaux canadiens seraient une des races fondatrices de plusieurs autres races en Amérique du Nord : Cheval de selle américain, le Standardbred, le mustang des plaines du nord, mais plus spécialement important dans le développement de la race Morgan (Khanshour et al, 2014).

Les enregistrements
L'enregistrement du cheval canadien se fait en « livre fermé » séparé en deux catégories : pure race et grade.
Pure race : Les étalons doivent être aux moins 96.9% pures races canadiennes et les juments doivent être aux moins 93,8% pures races (clrc.ca, ND).
Grade : Les hongres  d’au moins 75% de sang pur canadien (aucun étalon n’est permis dans cette section) et les juments ayant entre 75% et 93,7% de sang pur (clrc.ca ND).
Pour être éligibles à l’enregistrement, les deux parents du poulain doivent être enregistrés, l’étalon doit avoir un certificat de type sanguin, avoir un certificat de reproduction et le nom du poulain devra commencer par la bonne lettre (chaque année de naissance possède sa propre lettre) (clrc.ca, NhasD).
Le nom d’enregistrement d’un poulain devrait toujours se composer comme suit : le nom de l’élevage, le nom de l’étalon et le nom du poulain (commençant avec la lettre de son année de naissance). Par exemple: Windigo Noireau Héritier. Ce cheval vient de la ferme Windigo, engendré par l’étalon Noireau et se nommant Héritier (H lettre de l’an 1998). Tous ses poulains futurs devront porter son nom au milieu.

L'étalon JP Casselman Wilfrid Dazzler


Phénotype de la race
Le standard de la race est divisé en 8 points ; la tête, l’encolure, les épaules, le corps, l’avant-main, l’arrière-main, les membres et l’apparence générale (lechevalcanadien.ca, 2008).
Quelques caractéristiques importantes de la race seraient (lechevalcanadien.ca, 2008; Oklahoma state university, 1998):
Crins : abondant, long, dense et ondulé
Corps : Dos court et fort, encolure de taille moyenne, large à sa base, épaule longue et musculeuse, poitrail profond, arrière-main fort et musclé, croupe légèrement inclinée.
Membres : Fort, membres antérieurs droits, membres postérieurs anglés, articulation bien définie, canons courts, sabot large et fort, Fanon épais et délicat, paturon robuste et de taille moyenne.
Tête : Courte, droite et mince, petites oreilles minces, yeux larges et brillants, naseaux larges, petite lèvre, joue bien définie et front plat.
Toise entre 14 et 16 mains (entre 1m42 et 1m62), mais on commence à retrouver des chevaux un peu plus grands.
Poids moyen : de 1000 à 1400 lbs
Robes ; en allant du plus commun au moins commun : noir, bai, alezan, palomino, isabelle et gris. Les listes (ou tout marquage facial) et les balzanes sont acceptées.

L'étalon JP Casselman Wilfrid Dazzler


Tempérament
Le cheval canadien est un cheval calme, intelligent et possède une personnalité vive. Il est un cheval loyal et un compagnon fiable et de confiance.


L’impact de l’environnement sur la race
L’environnement dans lequel la race a évolué a eu un gros impact sur sa génétique. En effet, avec les hivers longs et rigoureux du Québec, seuls les chevaux les plus rustiques et tolérants pouvaient survivre. L’hiver était très froid et on comptait une épaisse couche de neige, ce qui faisait que la nourriture n’était pas aussi facilement accessible qu’elle l’est aujourd’hui. Les chevaux devaient donc vivre dans des conditions très rudes tout en étant nourri au minimum de leurs besoins nutritif, ou moins. Dans les moments de froid extrême, il est recommandé d’augmenter de 2,5% l’apport énergétique minimal recommandé pour chaque degré Celsius sous -15°C (Cavanagh and Ternan, 2014). On peut donc se douter qu’une telle augmentation en apport nutritif quotidien n’était pas toujours possible à cette époque, les chevaux qui avaient une facilité à emmagasiner le gras (les « easy keeper ») étaient ceux qui avaient les meilleures chances de survie. Ils étaient également ceux qui étaient les plus utiles pour les fermiers. Les chevaux qui étaient résistants à l’insuline avaient également un avantage dans ce type de climat (Treiber et al, 2006) parce que cette résistance est probablement causée par un génotype « d’économie » (génotype d’économie d’énergie) (Kaczmarek et al, 2016). Cela a été relié à l’obésité, ce qui offrait à ce type de chevaux des réserves de gras pour passer l’hiver. Ces chevaux qui étaient plus résistants et avaient moins de mal à passer l’hiver étaient probablement plus fertiles et étaient choisis comme animaux de reproduction parce qu’ils étaient en meilleurs état que les individus moins résistants et pouvaient également travailler et se rendre utile sur la ferme même en hiver.



Maladie génétique
Il n’y a pas de maladies génétiques majeures ou de maladies spécifiques à la race chez le cheval canadien. Cependant, le cheval canadien possède certaines prédispositions génétiques au développement de maladies métabolique. Ces maladies ne sont pas spécifiques à cette race, le Canadien possède simplement une prédisposition génétique qui augmente ses chances de développer ce type de problèmes. Un petit exemple serait de dire qu’un Canadien à probablement plus de chance de développer de la fourbure qu’un Arabe.

Les problèmes métaboliques dont il est question  sont : Résistance à l’insuline (RI), fourbure et maladie de Cushing (MC). Ce qui était un formidable atout pour survivre jadis est devenu ce qui rend cette race plus apte à développer ces maladies métaboliques aujourd’hui. En autres mots, à l’époque, il était difficile d’avoir accès à du foin de qualité en hiver et il n’était pas disponible en grande quantité, les chevaux qui avaient plus de facilité à emmagasiner du gras étaient donc avantagés. Aujourd’hui l’abondance de foin de qualité en hiver fait que ces chevaux deviennent facilement obèses, ce qui peut grandement nuire à leur santé. Chez l’humain, le syndrome métabolique est maintenant perçu comme un trait héréditaire autosomique dominant. Cela pourrait donc également être le cas chez le cheval, il serait intéressant de faire des recherches à ce sujet. Comme discuté précédemment dans la section environnementale, les chevaux de type « easy keeper » et avec de la RI étaient plus apte à survivre. Ceci serait peut-être la raison pour laquelle nous rencontrons plus souvent ces problèmes chez cette race. Mais en fait, quels sont exactement ces problèmes ?

La résistance à l’insuline : La résistance à l’insuline se produit lorsque les tissus du corps deviennent plus résistants à l’insuline (ils y sont moins sensibles… La réponse à l’insuline est moins bonne), ce qui fait en sorte que ces tissus absorbent moins de glucose. Le glucose sera donc plus élevé dans le sang. L’obésité est un facteur important dans le développement de la RI : L’obésité et la RI sont positivement corrélé (Treiber et al, 2006). La RI est censé être déterminé par un nombre de facteurs génétiques (Kaczmarek et al, 2016) avec un déclencheur alimentaire : une diète riche en hydrate de carbone (glucide) ce qui exacerbe la RI (Treiber et al, 2006). Il est alors donc très important lorsque vous possédez un cheval qui pourrait avoir plus de chance de porter une génétique de type économique de prendre encore plus de précautions face à sa nutrition, une diète riche en hydrate de carbone n’est bonne pour aucun cheval, mais elle est spécialement mauvaise avec les chevaux de types rustiques. Il faut garder à l’œil la quantité de nourriture que ces chevaux reçoivent, il faut qu’ils reçoivent ses besoins nutritionnels de bas, mais il faut à tout prix éviter de les excéder afin d’éviter l’obésité. Comme il a été mentionné précédemment, le cheval canadien est génétiquement près des chevaux de trait et des poneys, ce qui veut probablement dire que, tout comme eux, les chevaux canadiens possèdent un métabolisme plus lent et plus efficace (Cavanagh and Ternan, 2014). Se fier à la charte nutritionnelle du NRC (National Research Council) sera un excellent point de départ afin de bien gérer l’alimentation de ces chevaux.

Fourbure: La fourbure est un problème majeur au sein de la population équine. Elle se produit lorsqu’il y a de l’inflammation dans la partie lamellaire du sabot du cheval. L’afflue sanguin y est alors perturbé et les lamelles commencent à nécroser et se détacher de la paroi interne du sabot. Cela a pour effet de retirer le support de la troisième phalange qui fera donc une rotation dans le pied. Le mécanisme exact de la fourbure n’est pas encore connu a 100%, mais il y a plusieurs suspicions du côté de la génétique : un gêne majeure ou certains gênes exprimées de façon dominante (Treiber et al, 2006) ce qui pourrait expliquer pourquoi deux chevaux obèses nourrit de la même façon et hébergé sous les mêmes conditions ne vont pas nécessairement développer tous les deux de la fourbure. Encore une fois, les gênes de type économique pourraient être une partie du problème. Comme avec la RI, la nutrition est une partie très importante du problème, mais avec la fourbure, le parage des sabots est également d’une grande importance. Il faut éviter les pieds de type : talons fuyants et pince trop longue (Loving, 2009). Le traitement de cette pathologie est donc de s’assurer que la nutrition et les pieds sont gérés de la bonne façon. En autres mots : une nutrition balancée et des sabots balancés (pince courte et pieds balancés). Il est également important de se renseigner sur ce que devrait avoir l’air un pied balancé, même si vous faites affaire avec un « professionnel » des sabots, cela ne vous garantit en rien qu’il sait balancer un sabot de la bonne façon.



Maladie de Cushing : La dysfonction de la glande pituitaire (Maladie de Cushing) est une maladie endocrine progressive qui se produit plus souvent chez les chevaux plus âgés (McFarlane, 2007). C’est en fait une dysfonction de la glande pituitaire qui change la sécrétion de l’ACTH et du cortisol (The Pituitary Foundation, 2015), ce qui entrainerait des changements métaboliques. Cette maladie est perçue comme étant génétique avec des déclencheurs environnementaux (McFarlane, 2007). Tous les chevaux peuvent développer la MC, mais certaines races sont plus à risque que d’autres. Encore une fois, bien gérer la nutrition est un facteur très important, mais il faut également porter une attention particulière à l’environnement dans lequel le cheval est hébergé et garder un parage balancé (comme ils sont plus susceptibles de fourber). De la médication peut également être utilisé afin de garder un bon contrôle sur la maladie, mais la médication seule ne suffira pas, il faut également offrir les éléments décrits ci-haut pour un contrôle optimal.

Sommairement, ces maladies ne sont pas causées par une seule chose, mais bien par un ensemble de facteurs incluant des gênes dominant ou un ensemble de gênes influencé par l’environnement dans lequel le cheval est hébergé et par la façon dont sa nutrition est gérée. Il est donc important de bien gérer ses facteurs, mais également de porter une attention particulière au parage du cheval. Comme on dit : pas de pieds, pas de cheval.

Le futur de la race 
La race comporte un petit cheptel, mais ce petit cheptel possède une très grande diversité génétique, ce qui veut dire que c’est toujours une race viable et saine avec un très faible taux de consanguinité (Khanshour et al, 2014). Le taux de consanguinité est un très bon indicateur de santé génétique chez une race. De plus, le cheval canadien porte toujours à ce jour des allèles génétiques rares (Khanshour, 2014) ce qui le rend encore plus intéressant du côté de la génétique.

Le cheval canadien détient une grande importance dans notre histoire, ces chevaux ont été un important pilier du développement de notre pays. Il serait extrêmement triste de perdre une aussi grosse part de notre héritage. Ces chevaux ont été reconnus comme faisant parti de l’héritage par le gouvernement québécois en 1999 et ils sont devenus la race nationale du Canada en 2002 (lechevalcanadien.ca, 2008). En dépit de ces faits, le gouvernement est inactif face à la conservation de cette race. Il ne fait absolument rien de concret afin de les préserver notre petit trésor national.

Pourquoi cette race a besoin d’aide ? Avec l’industrialisation agricole et l’exode rural, les races qui étaient utilisées autrefois en agriculture ont perdu en popularité. Les chevaux canadiens peuvent avoir des similarités avec les chevaux de trait, mais ils sont physiquement très différents. Ils sont plus légers (moins robuste du point de vue squelettique) ce qui les rendent plus aptes à être montés. Soyons honnêtes, ce n’est pas une race de chevaux de grand prix, ou de champion de course, mais ce sont les parfaits chevaux de loisirs. Ces chevaux sont parfaits pour les cavaliers qui souhaitent avoir du plaisir et essayer un peu toutes les disciplines. Ils sont endurants, forts et fiables. Une étude de Canada Hippique à démontrer que 75% des cavaliers adultes sont des cavaliers de loisirs (equestrian.ca, 2011), ce qui veut dire que 75% des cavaliers pourraient avoir beaucoup de plaisir avec un cheval canadien. En dépit du fait qu’ils ne sont pas des chevaux de grand prix, ils peuvent tout de même être très compétitifs contre d’autres races, surtout en dressage. Ils sont vus de plus en plus dans les carrières de dressage (et de concours en général) et ne sont pas du tout désavantagés face aux autres chevaux, ils finissent même souvent dans les rubans.

Canadream Kelbeck you and me (aka toque) au Devon horse show

Quelques éleveurs essaient de suivre ce courant : produisant des Canadiens qui sont un peu plus légers et grands que leur ancêtre. Cela est fait dans le but de les rendre un peu plus sportifs. Ce qui pourrait convaincre plus de gens à les utiliser en concours. Jouer avec le phénotype d’une race doit cependant être fait prudemment. Une des raisons est parce qu’il ne faut pas dénaturer la race, d’une façon telle que le cheval ne ressemble plus du tout au standard de la race dont il est issu. Une secondaire raison est que pour changer un phénotype, il faut croiser des chevaux qui sont phénotypiquement similaires (le physique se ressemble) (Equine Genetics Workbook, 2013). Cela doit être fait de la bonne façon, parce que sinon, cela peut mener à de la consanguinité. Utiliser le croisement de type consanguin peut être utile, si fait de la bonne façon (chevaux exempt de maladies génétiques, éviter de pousser la consanguinité trop loin, etc.), mais comme la race a un coefficient de consanguinité très faible et une variété génétique très grande, il serait vraiment dommage de changer cela pour quelques centimètres de plus au garrot et un physique un peu plus avantageux. Les éleveurs font des efforts incroyables afin de revitaliser la race et afin de la rendre populaire à nouveau. L’élevage de chevaux n’est pas facile, spécialement avec les races de chevaux plus rustiques, parce que les gens sont attirés par de grands et délicats chevaux de concours bien flashy, alors que la plupart n’auront jamais besoin de chevaux de races aussi spécialisées. Mais, par chance, il y a encore des gens passionnés qui tentent de sauver cette race. Les gens devraient également se souvenir que des chevaux rustiques ont souvent une meilleure santé, moins de blessures et son plus facile (et moins couteux) à garder en bons états.

Canadream Alex Shining Star sur le parcours de cross country

Cette race mérite d’être sauvée, pour la part importante qu’ils ont jouée dans notre histoire, mais également parce que ce sont d’excellents chevaux qui ont beaucoup à offrir. C’est une race saine, avec une grande diversité génétique. Le Canada devrait commencer à être fier de sa race nationale et commencer à la redécouvrir..

Conclusion
En conclusion, le cheval canadien est un petit trésor national. C’est une race qui a joué un rôle très important dans la construction du Canada et son histoire. Ces chevaux ont été de grands partenaires des fermiers d’autrefois qui tentaient de survivre dans le climat hostile de la nouvelle France, les aidant dans leur vie de tous les jours, sur la ferme, comme moyen de transport, etc. Ce serait absolument honteux de perdre cet héritage. Surtout sachant que la race est aussi saine. Ils ont peut-être une prédisposition génétique pour certaines maladies, mais une bonne gestion de leur alimentation, leurs sabots et leur environnement fera toute la différence. Sachant que cette race est plus à risque, elle laisse donc une chance au propriétaire de faire une bonne gestion dès le départ afin d’éviter le développement de ces problèmes. Cela ne devrait pas stopper quelqu’un de faire l’acquisition d’un cheval canadien, plusieurs races de chevaux ont des problèmes génétiques plus ou moins importants, certaines très populaire ont même beaucoup de problèmes génétiques importants, ce qui ne les empêche pas d’être populaire. Le cheval canadien à beaucoup à offrir à son futur propriétaire, beaucoup de plaisir dans plusieurs disciplines et capable de compétitionner à très bon niveau.
N’oublions jamais ceci: nous élevons pour nos enfants, les chevaux de nos pères.

Canadream Kelbeck Belle-de-mai

Bibliographie
Article
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Dianne McFarlane, 2007, Advantages and limitations of the equine disease, pituitary pars intermedia dysfunction as a model of spontaneous dopaminergic neurodegenerative disease, Elsevier

Jaclyn Mercedes Prystupa, Pamela Hind, E. Gus Cothran, Yves Plante, 2012, Maternal Lineages in Native Canadian Equine Populations and Their Relationship to the Nordic and Mountain and Moorland Pony Breeds, Journal of Heredity, 2012:103(3):380–390

Katarzyna Kaczmarek, Bogdan Janicki, Maria Głowska, 2016, Insulin resistance in the horse: a review, Journal of Applied Animal Reasearch, Vol. 44; NO. 1, 424–430

Kibby H. Treiber, David S. Kronfeld, Tanja M. Hess, Bridgett M. Byrd, Rebecca K. Splan, W. Burton Staniar, 2006, Evaluation of genetic and metabolic predispositions and nutritional risk factors for pasture-associated laminitis in ponies, Scientific Reports: Original Study, Vol 228; NO 10, P. 1538-1545

Livre
Cavanagh and Ternan, 2014, From the horses’ mouth nutrition, feed and feeding, matrix multimedia
S.Loving, Nancy, DVM, 2009, Nouveau manuel vétérinaire pour propriétaire de chevaux, edition vigot, translated from English by Patrick Morin, DVM, originial version : All horse system go, 2006
Site web
Canadian livestock record corporation, no date, Horses Eligible for Registration
Canadian livestock record corporation, 2014, Members Listed by Province
Equine Canada, 2010, People in The Industry in 2010

Leprince, Jean-Michel, 2015, Le cheval canadien va-t-il disparaître?

Pet MD, 1999-2017, Cushing ’s Syndrome in Horses
The Canadian horse breeders association, 2008, Breed Info
The Canadian horse breeders association, 2008, List of Member
The Oklahoma State University, 1998, Breeds of Livestock - Canadian Horse
The pituitary foundation, What is the pituitary gland?, 2015

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